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                           GALLIA AURIFERA.                                21

des temples (1), tout cela nous prouve que la Gaule tut
primitivement fort riche en or et qu'elle méritait bien le
nom de Gallia aurifera.


                                    H.

                 RIVIÈRES AURIFÈRES DE LA FRANCE.


   Au lieu d'intituler ce chapitre : Rivières aurifères de la
France, c'est : Montagnes aurifères de la France qu'il fau-
drait dire, car l'or a bien réellement son gisement dans les
Alpes, les Pyrénées et les Cêvennes, et les cours d'eau qui
sortent de ces montagnes ne font que charrier les parties d'or
qu'ils ont désagrégées de !a roche.
   Les cours d'eau aurifères principaux des Alpes sont : le
Rhin, le Rhône et l'Arve.
   Ceux des Pyrénées sont : l'Ariége, la Garonne, le Salât.
   Ceux des Cêvennes sont : l'Ardèche, la Cèze, le Gardon et
l'Hérault.

   Rhin. — L'extraction de l'or du lit du Rhin remonte à
une époque très-ancienne, car on connaît des chartes de
667 où le droit de faire le lavage de l'or est accordé à un
monastère à titre de donation par Ethicon, duc d'Alsace (2).
   L'or a été exploité dans quelques parties du cours supé-
rieur du Rhin, au-dessus de Constance, entre autres près
de Coire et de Mayenfeld ; non loin du confluent de l'Aar, ce
métal a été extrait du lit du fleuve à plusieurs époques ; mais
c'est surtout de Râle à Manheim, c'est-a-dire sur une lon-

  (1) Suctone, In VitaCÅ“saris, cap. 54.
  (2) Ann. des Mines, 4 e série, t. X, p. 3. 1846. Mémoire de M. Daubré.