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                         ORIGINES DE LOGDIWUM.                           M 0

    Bien évidemment, Terman de Villars indique une butte bor-
 nale, une poype consacrée par un lieu d'adoration devenu comme
 tous les autels antiques un asile ouvert aux criminels (1). Villars,
 en effet, s'élève au-delà de la Chalaronne, sur la frontière que
 nous avons assignée à la marche des Dombes.
    D'autres analogies appuient cette origine si bien établie. Ter-
•pen, en Zélande, désigne des éminenecs factices, à cône souvent
 tronqué, dispersées en groupes irréguliers sur le sol, comme les
 poypcs des Bombes, près de Dombourg, entre autres (2). L'Aca-
 démie de Flessingue les croit des monuments élevés pour ser-
 vir aux rites religieux des druides (3). Leur nom larpen, lerpen,
 terfen, cymr. lervyn, subsiste intact dans ces noms de la géogra-
 phie celtique : Tarpenn-&, Tarvenn-a, Terpenn-a, aujourd'hui Té-
 roûenn-e (4), italiote Tarp-eia, lieux de sacrifice ou sanctuaires

   (.) « L'irl. tarman, ou tearmoun, ers. tbarmann, identique au sanscrit
pour la forme..., signifie un sanctuaire , un refuge, un asile. Ceci n'aurait-
il pas trait à l'antique cou!unie de regarder l'autel comme un refuge invio-
lable ? » (A.. Pictct, De l'affin. des lanrj. iiclt. avec le ganse, 115.)
   (2) Dumb (di umb), à cause de la configuration du pays, et burg « de
confluents-ville ».On retrouve souvent l'expression dumb à des confluents,
parce que les points de réunion des golfes et des fleuves sont avec les chaî-
nes do montagnes les meilleures des limites indiquées par la nature.
   (3) M. Mathieu, Sur les luttes de terre de la Zélande, dans les Mém. de
ta Soc. impèr. des Antiq. de France, sér. I, t. n, 147, sqq.
   (4) Il existe plusieurs Tarvcnna. La plus célèbre était celle des Morini :
Tajoouàvva(PtoL), Tarvcnna (Itin. Anton.), Tervanna (Tab. Peut.}. Chef-
lieu politique des Morini, selon Ptolcméc, ces peuples l'avaient placée loin
des rives de l'Océan, au milieu des terres, piaoysioç, vers un pointdeleurs
possessions, où elle pût se trouver en communication avec toutes les tribus,
leurs alliées ou leurs consanguines. Une autre localité du nom de. Terpenna
se voyait en Loir-et-Cher aux Montils, dont le château porte encore le
nom de Teroilenne. (M. de La Saussaye, Bloit et ses environs, p. 375.) Elle
formait la limite d'un clan inconnu, représenté sous les Carlovingicns par
4a centena Oscantinensis, aujourd'hui Ouchamps, dont il est fait mention
dans une charte de 902 de l'histoire manuscrite de Saint-Laumer deBiois.
par la paroisse de MontAou-suv-Bièvre, cette centena expirait aux rives du