Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                   MÉDAfLLlER LYONNAIS.                 125

elles adressèrent de nouveau une supplique au pape pour
obtenir son assentiment. En effet, le 16 avril 1805, Pie VII
accorda par une bulle le rétablissement de cette asso-
ciation, avec plusieurs indulgences plénières, et elle fut
approuvée le 18 juillet de la même année par le cardinal
Fesch, archevêque de Lyon.
   Les membres sont choisis plus particulièrement, mais
non exclusivement, parmi les paroissiens de Saint-Just,
et le curé de la paroisse est président-né de la confrérie,
dont le but est de « renouveler la piété dans les âmes,
d'augmenter le zèle pour le service de Dieu, d'inviter les
paroissiens à la fréquentation des sacrements, à l'assis-
tance aux offices de la paroisse et à la pratique de toutes
les vertus chrétiennes, par la conduite régulière de ceux
qui y sont agrégés et par leur exactitude à remplir eux-
mêmes ces devoirs. »
   Les principales fêtes de la confrérie sont Noël, l'As-
somption et Saint-Just. Une assemblée générale a lieu
chaque année pendant l'octave de cette dernière fête ; on
y règle les comptes du trésorier et les, dépenses de l'année
suivante; on remplace les confrères décédés ou démission-
naires, et sont considérés dans ce dernier cas ceux qui,
depuis deux ans, et après en avoir été prévenus, n'ont
pas acquitté la somme de douze francs qu'on doit alors
verser chaque année, outre les quarante-huit francs que
tout membre a dû donner en entrant. Ces fonds servent,
entre autres, à. remettre entre les mains de M. le "curé
la somme de soixante-douze francs pour l'entretien des
enfants de chœur,
   Quand une personne de la société vient à décéder, tous
ses membres sont convoqués pour assister à ses obsèques.
Quatre d'entre eux, par rang d'âge et d'ancienneté dans
la confrérie, portent chacun un coin du drap mortuaire,