Revue du Lyonnais » série 3 - n°1 ( 1866 ) » pp.306

306                      CORRESPONDANCE.




   C'est là que *de 1548 à 1600 [et années suivantes les
troupes de comédiens étrangers attachés à la cour de
France, ont donné leurs représentations. La salle ayait
alors toute la hauteur du bâtiment, jusqu'à sa corniche
du moins, et se prêtait bien, par ses vastes proportions,
aux nécessités de l'art dramatique italien (1). On conçoit
que le Chapitre n'ait pas voulu, à cause du voisinage de
l'église Saint-Jean et du cloître, consentir à ce que la

   (1) L'étage en forme d'attique qui le surmonte ne date guère que
de la fin du règne d'Henri IV. Les cinq croisées basses qui se suivent,
au rez-de-chaussée, du midi au nord, paraissent plus modernes- Les
contreforts simples et doubles a l'extérieur semblent indiquer qu'une -
voûte recouvrait l'édifice. Elle a disparu sans doute quand on a cons-
truit le nouveau faîte. Enfin, le plancher qui sépare en deux étages
la salle primitive n'a été fait qu'au commencement de ce siècle.