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168                     BIBLIOGRAPHIE.

charme nouveau à étudier les institutions, les mœurs et les
usages d'autrefois.
   D'autres, avant moi, avaient retracé Feurs à l'époque
gallo-romaine. Mettant à profit leurs beaux travaux, j'ai été
assez heureux pour y ajouter quelques pages par la décou-
verte de quelques nouvelles ruines.
   Plusieurs mois passés au milieu des archives de la préfec-
ture m'ont fourni de précieux renseignements sur la vie de
Feurs au moyen-âge, sur les communautés religieuses, sur
les familles et les demeures féodales qui se pressaient alors
dans ses murs ou aux environs; mais les éléments les plus
nombreux de mon travail ont été puisés dans les archives de
la ville et dans celles de l'hôpital. Ces archives remontent à
 1440; celles de la commune ont cela de particulier, qu'elles
consistent en des mentions quotidiennes inscrites sur les re-
gistres de l'étal civil par les curés de l'époque. Ces registres
 sont de véritables chroniques écrites au courant des événe-
 ments; ils nous ont fourni de précieux détails sur les faits,
 les familles et les mœurs des XVI% XVIP et XVIII0 siè-
 cles.
    Quant à l'époque révolutionnaire de 1793, dernière phase
 delà vie politique de Feurs, nous l'avons traitée avec d'autan l
 plus de développements, que les archives de la commune et
 de la préfecture nous onl fourni de nombreux matériaux, et
 avec d'autant plus d'intérêt que, si les souvenirs du tribunal
 révolutionnaire de Feurs portent avec eux quelques flétris-
 sures, ils honorent aussi les noms des nombreuses victimes
 qui périrent à Feurs ou à Lyon.
    Telles sont les sources authentiques où j'ai puisé les noms,
 les faits et les détails qui font l'objet de celte publication.
    La vérité impose quelquefois de dures lois à celui qui veut
 la faire connaître. Il m'arrivera peut-être de détruire quel-
 ques illusions de familles ; mais lorsque à côté du blâme, je