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90 ARAR. jam copiarum pattes Helvetios id flumen trans duxisse, quar- tam vero parlera cilra flumen Jrarim reliquam esse ; de ter- lia vigilia cum legionibus tribus e caslris profeclus ad eam parlem pervertit, quee nondum flumen transierat. Eos impe- ditos et inopinantes aggressus, magnam partem eorum conci- dit : reliqui sese fugse mandaruni atque in proximas silvas ab- diderunt. Al pagus appellabatur Tigurinus. » (Cœsar, Com.,lib. i, § 12). Les Hîlvètes passsaient (l'Arar) sur des radeaux el des nacelles jointes ensemble. Averti par ses éclaircurs que trois fractions de la nation Helvé- tique ont franchi le fleuve, mais que la quatrième est restée en deçà , Cé- sar sort de son camp à la troisième veille, avec trois légions, surprend ces retardataires au milieu de leurs préparatifs et en tue le plus grand nom- bre, le reste s'enfuit et se cache dans les forêts voisines. C'était le canton Tigurin. César, ne disant pas en quel endroit les Helvètes ont passé la Saône, les érudits ont longuement disserté pour le trouver. Les uns veulent que les Hevèles aient traversé l'Arar près deTournus, d'autres près de MÉ'COO, ceux-là aux environs de Montmerle, ceux-ci à Riottier, et c'est la dernière opinion émise qui semble être la bonne. Pont construit sur l'Arar. « Hoc preelio facto, reliquas copias Helvetiorum ut conse- qui posset, porslem in Arare faciendum curai atque exerci- lum transducit : Helvelii repentino ejus adventu commoli, quum, id, quod, ipsi diebus vigenti œgerrime confecerant, ut flumen transirent, illum uno die fecisse inteiiigerent, legatos ad eum raitlunt, » (Cœsar., Com., lib. i, § 13.) Après ce combat, César, afin de poursuivre les autres Helvètes, fait jeter un pont sur l'Arar et passe avec son armée. Dans le trouble que leur cau- sent son arrivée soudaine, et ce passage de la rivière effectué en un jour,