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4fi4                          ALISE.

«   pioche une légitime estime, mais ne nous livrons pas à ré-
«   soadre nos problèmes etbnogêniques. Et quel éclat de rire
?   si ces prétendus hami fcrrei n'étaient que ces crochets de
«   fer dont se servaient nos bons aïeux pour pendre leurs
«   quartiers de lard dans leurs huttes. Quel magnifique pen-
«   dant aux fers à gauffres, aux tenailles et aux vïlebre-
«  quins ! »
   La plaine d'Alaise a-t-elle les trois mille pas de long d'a-
près les Commentaires. M. de Coynart en convient, mais
celte plaine est un boyau, et n'a jamais pu contenir tant de
guerriers romains ou gaulois. « Et Alise, répond M. de Bou-
« riane, Napoléon n'a-t-il pas demandé par combien de cou-
« ches on avait empilé tant de gens et de bêtes dans la caque
« d'Alise. Que si l'on avait ajouté que Plutarque et Dion-
« Cassius plaçaient Alesia en Séquanie, S. M. eût tourné
« le dos à Sainte-Reine. »
   Les Francs-Comtois refusent à Alise-en-Auxois des ves-
tiges de travaux romains, et M. de Coynart de répondre :
« Que ces vestiges sont aussi visibles au Monl-Auxois que
« le Panthéon de la rue Soufflol. »
   Enfin, nous terminerons cette série d'affirmations et néga-
tions, d'ironies et de pointes, par un dernier trait, véritable
coup de boutoir du docteur Bouriane.
   Impatienté, sans doute, de ce que les Bourguignons ne
voulaient pas reconnaître les Mandubii comme hommes du
Doubs, l'irascible partisan d'Alaise se met à dire : « On se
demande si ces vieux plaisants ne jouent pas parmi nous le
rôle de cette énigme célèbre :
        Je suis un ornement qu'on porte sur la tête,
        Je m'appelle chapeau, devine, grosse bête.»
   A ce coup, tirons l'échelle et revenons à la discussion
sérieuse d'Alaise contre Alise.
   Après les fouilles de la Commission de la carte des Gaules,