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                JOURNAL DE PONSON BERNARD.               439
 voulait s'emparer de Lyon), lequel ils ne vouloient en
 nostre compagnie.
   « Le lundi 20 e décembre 1593, M. l'archevesque nous
manda, sachant ce qui avoit esté résolu au Consulat, et
nous pria que au lieu et place de M. Du Rubis nous eus-
sions agréable d'y recevoir M. Ducoing, qui feroit le
nombre parfait de douze échevins , ce que quelques uns
lui accordèrent. Ce néanmoins, fut dict que nous ferions
assembler (une) autrefois les maistres des mestiers, ce
qui fut faict à,l'après dîné, le dit lundi. Sur quoi fut de
mesme voix et accord qu'il n'en vouloient point d'autres,
et qu'ils ne vouloient rompre ce qu'ils avoient résolu le
jour auparavant, dont en fut fait acte.
   >• Le mardi 21 e , jour de Saint-Thomas, fut convoquée
l'assemblée à Sainct-Nizier, suivant les coustumes, à l'o-
raison faicte par l'avocat Bernard, où assista (sic) M. l'ar-
chevesque et fort belle compagnie. Et comme aussi à la
Maison-de-Ville, au dîné, où se trouva partie du clergié
et de la justice et des bourgeois, avec grand contentement
de tous, où fut faicte une fort belle harangue par mon dit
sieur l'archevesque et par M. de Villars, nostre procu-
reur (il avait remplacé Claude de Rubis dans la charge de
procureur général de la commune) et par M. de Torvéon
pour la justice. »
   — « La veille de Noël 1593, le baron de Gimel est de re-
tour de Paris et demande l'entrée en ceste ville, ce que
lui a esté accordé; et lui avons permis d'aller parler à
M. de Nemours. »
   — « Et, pour mémoire, que je suis été député pour aller
remontrer à mon dit sieur de Nemours comme la trefve
estoit presque finie, et qu'il déclarât s'il la vouloit pro-
longer ou non. Lequel fit réponse qu'il la vouloit, et
que l'on promit à M. de Meure qu'il vint en ceste ville pour