Revue du Lyonnais » série 2 - n°31 ( 1865 ) » pp.420

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tisfaction d'apercevoir la partie supérieure de l'urne renfermant les
cendres du mort, et qui était enterrée au-dessous du monument. Si
l'urne était profondément engagée dans la terre et abritée dans une
petite construction en briques, on voyait au moins, par cette ouver-
ture, la terre qui recouvrait la sépulture.
   « Ces cavités existent à plusieurs monuments épigraphiques du
Musée de Lyon.
   « Les deux inscriptions, découvertes à l'ancien hôtel de Malte, ont
été de suite transportées au Palais-des-Arts. »
    — La Société impériale d'agriculture, industrie, sciences et arts,
 du département de la Loire, dans sa séance du 3 août 1865, a arrêté le
programme d'un concours sur un certain nombre de sujets et de ques-
tions intéressant soit les industries locales, soit l'histoire de notre
 contrée.
    L'intelligente initiative de la Société rencontrera certainement l'ap-
 probation générale ; elle a été dictée par un esprit de progrès et un
 sentiment de patriotisme qui méritent le plus vif éloge.
    Voici, du programme en question, ce qui concerne- la section des
 arts et belles-lettres :
    1° Faire le dictionnaire géographique, ancien et moderne, de un ou
 plusieurs cantons du département de la Loire.
    2° Faire le répertoire archéologique de un ou plusieurs cantons du
 département de la Loire.
   Nota. — Pour ces deux sujets, on se conformera aux programmes
et modèles donnés comme spécimen par la Revue des Sociétés sa-
vantes: pour le dictionnaire géographique, 2" série, tome 1" (année
1859), pages 165 et 169, et pour le répertoire archéologique (année
1858), page 4 et suivantes, et année 1859, tome 1 er , page 153.
   — On lit dans l'Echo de Fnurvières du 28 octobre :
   « La Commission de Fourvières est resiée adjudicataire, au prix
de 138,000 fr., de la propriété Jaricot, mise en vente au tribunal, le
26 août dernier. Cette importante acquisition, jointe à celles précé-
demment opérées, assure à la vénérable chapelle la possession de toute
la partie de la colline qui est aperçue du centre de la ville, et garantit
à perpétuité la conservation des ombrages qui en forment l'incompa-
rable ornement.
   « La Commission publiera très-prochainement le compte-rendu de
ses recettes et de ses dépenses, depuis le 1" juillet 1862, date de son
premier rapport, jusqu'au 31 décembre 1865. »