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294          ANCIENNES FAÃENCERIES LYONNAISES.

son privilège à la suppliante, avec les effets dépendant
de la dite manufacture, de même que les fonds d'avance
qu'il pouvoit avoir faits ; mais que , comme elle ne peut
jouir de l'effet du dit privilège qu'autant que Sa Majesté
approuvera son établissement, elle requérait qu'il lui
plût de vouloir bien la subroger au lieu et place des dits
Combe et Ravier, e t , en considération des dépenses
qu'elle a faites, de renouveler en sa faveur , pour dix
années , le privilège qui leur avoit été accordé. Vu la
dite requête, lo dit arrêt du Conseil, du 31 mars 1733,
 l'extrait de l'acte de cession faite par le dit Joseph Combe
 à la dite Lemasle, du dit jour 22 may 1737, autre ex-
 trait d'un acte passé devant les notaires de Lyon, par
 lequel eiie a été autorisée par son mari pour faire la
 régie et exploitation dt la manufacture dont est question,
 ensemble l'avis du sieur prévôt des marchands de Lyon
 et celui des députés au Bureau du commerce ; ouy le
 rapport du sieur Orry, conseiller d'État et ordinaire au
 Conseil royal, contrôleur général des finances, le Roy en
 son Conseil, a subrogé et subroge la dite Françoise Bla-
 teran, femme de Louis Lemasle, au lieu et place des dits
 Joseph Combe et Jacques-Marie Ravier. En conséquence,
 permet Sa Majesté à la dite Lemasle de faire fabriquer,
 à l'exclusion de tous autres, dans la manufacture éta-
 blie par elle sur le boulevart (rempa:t ) Saint-Clair, à
 Lyon , des ouvrages de fayance de toutes espèces et
 qualités, pendant dix années consécutives, à compter
 du premier may prochain. Faisant très-expresses inhibi-
 tions , » etc.
  Les dispositions qui terminent le présent arrêt, donné
à Versailles, le 22 avril 1738, se rapportent exactement