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                  ANCIENNES FAÃENCERIES LYONNAISES.                      279

du fruict de ce qu'elle est attraicte (attirée ou, plus
exactement, introduite) en iceluy, ce qu'il n'a faict,
ou du moings que bien peu, jusques icy pour la
grande cherté en laquelle celuy qui la faict luy seul
l'a tenue, permettre à ceulx qui desjà l'ont entreprise
et aultres qui la vouldront entreprendre, par cy-après,
de la pouvoir faire, à la charge d'y bien vacquer, et ce
en conséquence des autres privileiges et libertez des
foyres de ceste ville de Lyon. Et, à ces fins, a esté
enjoint au secrétaire du Consulat, soubzigné (Jean Ravot),
en expédier le présent acte, faict le quatriesme novem-
bre mil cinq cent soixante-quatorze (1). »


    (1) Actes consulaires, BB. 92.
    D'après le désir exprimé par M. de Langardière, substitut du procu-
reur impérial, à Nevers, je lui ai communiqué ce document pour ser-
 vir à un travail qu'il devait soumettre à la Société savante de cette ville.
 Dans une lettre qu'il écrivait à ce sujet à M. l'archiviste Gauthier. M. de
Langardière nous apprend qu'un ouvrage publié à Nevers, en 1590,
constate que, dès cette époque, le duc Louis de Gonzague avait appelé
 dans la capitale du Nivernais des émailleurs, des verriers, des faïen-
ciers, «egregii artifices ftgidinœ artis.»—Des pièces inédites,recueillies
par M. de Langardière, lui donnent à croire que les verriers de Nevers
étaient un essaim sortide la verrerie de Lyon, avec lequel Jacques
Sarade, le maître de la verrerie nivernaise, entretenait de fréquents
rapports, à la fin du xvr8 siècle « J'ignore, » continue M. de Langar-
dère, « d'où venaient les émailleurs en verre coloré ; mais la physiono-
mie étrangère du nom des premiers que j'ai découverts, Diède, me porte
h penser qu'ils étaient Italiens d'origine. Je ne saurais dire s'ils avaient
fait leur première étape à Lyon. Quant aux faïenciers, ils venaient
do Lyon, certainement, s
   En fait de verreries, je n'ai à signaler que deux établissements de
ce genre pour Lyon ; mais il est incontestable qu'il y en eut d'autres
dans la ville. En 1511, le Consulat accorde une subvention de 100 li-
vres à Mathieu de Carpel, pour servir à l'entretien de la manufacture