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200                            GLANES.

«   d'être pendus et étranglez. » Il l'ut aussi ordonné « que
«   trois fois l'an seroit faite la visite des officines et boutiques
«   des imprimeurs, marchands et vendans livres à Lyon, par
«   deux bons personnages d'église, députés l'un par l'arche-
«   vêque et l'autre par le chapitre dudit lieu, avec eux le
«   seneschal de Lyon. »{Conf. des ordonnances, p. 1031) M.
                                                     (Progrès.)

     — On sait que, par son testament du 17 décembre 1586,
 Guillaume Roville, imprimeur libraire, ancien conseiller et
 êchevin de la ville de Lyon, avait décidé que le revenu de sa
 maison , sise rue Mercière el quai de Saône, serait donné
 de cinq ans en cinq ans au plus pauvre de sa descendance,
 dont le choix serait fait par les administrateurs de l'hôtel—
 Dieu. Nous trouvons dans un recueil de notes et documents,
 publié en 1757, les renseignements qui suivent sur le testa-
 teur :
     « Guillaume Roville était Tourangeau. L'honneur qu'il
 eut et qu'il mérita d'être trois fois conseiller de ville dans
 l'espace de dix ans, lui donna le droit de naturalitè à Lyon.
 Il s'y rendit recummandable par ses belles éditions latines,
italiennes et françaises -, les portraits des grands hommes et
les figures des plantes et des animaux dont il les décora les
 font encore rechercher aujourd'hui. Nous lui devons le
 Promptuaire des médailles en 1553. 11 était savant et bon
citoyen. 11 avait acheté le territoire de la récluserie de Sainte-
Hélène , près du Rhône ; il y bâtit une maison • laquelle il
                                                     >
joignit des jardins. Ayant eu la conduite de la boucherie de
l'hôpital, en 1570, en qualité de conseille! de ville, il y fil
bâtir, à ses dépens, le puits que l'on y voit encore.
    « Il lit plusieurs legs à l'hôpital; le plus.considérable
fut la maison de la rue Mercière, appelée de l'Ange, à con-
dition que les revenus seraient appliqués à perpétuité aux
plus pauvres de ses descendants. Il laissa des filles au nom-
bre de quatre qui se partagèrent les trois autres maisons qu'il
avait dans la rue Mercière, désignées par l'Ecu de Venise, le
Phénix et la Toison-d'Or. C'était dans la première de ces
trois-là qu'il avait son dcnicile el son imprimerie.
    « Il fut enterré aux Célestins, devant la chapelle de Notre-
Dame de Bonne-Nouvelle, en 1589. »
                                            (Salut Public.)