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GLANES.
Le marteau des démolisseurs fait tomber une à une les
vieilles maisons rappelant des souvenirs historiques; c'est
ainsi qu'il abat aujourd'hui !a maison portant le n° 8 dans la
rue Grenelle, L'êdificalion de celte maison remonterait, selon
la tradition , au XVe siècle; c'est la que devaient se réunir
les chevaliers des tournois qui avaient lieu dans la rue Gre-
nelle, lors du passage des rois de France.
Au-dessus de la porte d'allée on voit un cheval blanc, sellé
et caparaçonné, conduit par un petit nègre. Ce groupe est
attribué au sculpteur Mimcrel. 11 servait d'enseigne à un
hôtel, ainsi que l'indique une pierre gravée au dessus du
n° 16 de la rue Tupin, qui correspond o la précédente , et
sur laquelle von lit : HÔTEL DU CHEVAL BLANC.
[Salut Public.)
— Dans la tranchée ouverte, rue Trois-Maries, pour la
construction d'un canal, on a trouvé des vestiges de construc-
tion romaines ; ce sont de solides fondations dont les inters-
tices sont remblayés par un mélange de terre végétale, de
moellons, de briques de grande dimension, de fragments de
tuiles plates et creuses en terre rouge. Le mortier qui relie
la maçonnerie est un composé de terre glaise et de briques
concassées, qui avait dû acquérir en peu de temps la dureté
de la pierre. On a également trouvé un énorme bloc de mar-
bre blanc vaine de bleu, à l'état brut.
Ces trouvailles permettent de penser qu'il existait jadis
sur ce point un immense édifice, «'étendant du palais d'An-
tonin, situé sur l'emplacement de l'église primatiale, jusqu'au
milieu de la rue Trois-Maries où l'on cesse de rencontrer des
ruines.
[Progrès)
Voici un note curieuse qui nous donne une idée exacte de
la liberté de la presse à Lyon au seizième siècle : -
Au moi de septembre 1563, on publia l'ordonnance de
Charles IX rendue Je îO du susdit mois, contenant : « déferi-
« se de publier ou imprimer aucun livre ou écrit en ryme
« ou en prose, sans permission du seigneur roy sous peine