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248                MÉDAlLUlill LYONNAIS.

aux communautés séculières ou religieuses, aux hôpi-
taux, aux religieux mendiants, de vendre et débiter
aucune drogu'e simple ou composée.
   En 1784-, en vertu d'une transaction passée entre les
administrateurs et apothicaires de la ville, l'Hôtel-Dieu
est agrégé à la communauté des maîtres apothicaires et
pourra vendre, dans l'intérieur de l'hôpital seulement,
toute espèce de remèdes au public, sans être soumis à
d'autres visiles et inspections qu'à celles de ses propres
médecins       Les recteurs et administrateurs de l'Hôtel-
Dieu paieront comptant aux syndics des apothicaires la
somme de six mille francs, et chaque année celle de deux
mille livres. Ainsi se trouve terminée une longue et pé-
nible contestation. L'année suivante, le Parlement de
Paris homologua la transaction faite avec les apothi-
caires.
   Ce n'est que le 10 février 1790 que les statuts promis
par la déclaration de '777 furent accordés pour mettre
fin aux diverses prétentions, aux difficultés continuelles
qu'élevaient les membres du collège de pharmacie.
   Avant la Révolution, Paris seul possédait un établis-
sement où l'on enseignait les sciences qui éclairent la
pratique de cet art. En 1789, l'assemblée nationale
accepta d'abord le collège de pharmacie tel que l'avait
créé la déclaration de 1777, mais un décret du 14 avril
1791, sanctionné par le. roi le 17 du même mois, déclara
que les pharmaciens déjà reconnus seraient maintenus
dans leurs statuts, patentes et règlements, et qu'eux
seuls pourraient préparer et vendre des médicaments.
   La loi du 22 juillet de la même année, art. 29, con-
firma ces dispositions.