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PONCIN. 239 Pin, s'engager bientôt une longue querelle qui, après avoir donné lieu à plusieurs transactions toujours violées, se termina, seulement en 124S, par un traité dont voici les clauses intéressant particulièrement notre ville : « A tous ceux qui ces présentes verront, P /par la « miséricorde divine, évêquc d'Albe, et Jean comte de « Bourgogne et seigneur de Salins, salut dans le Seigneur. « L'ennemi du genre humain qui (rouble les concordes, « suscite des querelles, a rompu l'union qui existait entre « nobles hommes Albert, seigneur de la Tour et Albert « et Hugues, sénéchal de Lyon, ses fils, d'une part, et le « sire de Thoire et de Villars de l'autre « Nous ordonnons que la paix et !a concorde seront « rétablies à perpétuité entre les parties et pour qu'elles « soient mieux observées, nous ordonnons que le seigneur « de la Tour donnera sa fille en mariage au fils d'Etienne, « sire de Villars, et Je seigneur de la Tour lui donnera, « tant pour la paix que pour la dot, deux mille trois « cents livres viennoises et cent livres de terre, comme il « suit : il lui paiera 1100 livres et assignera les 100 « livres de terre lorsque le mariage entre leurs enfants « sera consommé. Le sire de la Tour et ses héritiers « assignent pour la valeur des cent livres de terre tout ce « qu'ils ont a Cerdon et dans la vallée de Poncin, pour « la valeur de ce qu'ils y possèdent ; et si ces revenus ne « suffisent pas pour achever les cent livres de terre, ils « les achèveront en donnant des terres en d'autres lieux, « lesquelles seront évaluées par deux arbitres dont cha- « cune des deux parties choisira un d'eux. Ces deux a arbitres promeUronl par serment qu'avant d'opérer, ils « choisiront un tiers arbitre, bon et fidèle ; alors ces trois « arbitres, ou deux d'entre eux, choisiront un jour ou « un terme pour faire le paiement des mille livres....