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                         HISTOIRE.                      487

tion de la paroisse de Saint-Etienne, se trouvait avan't
la révolution un gros bourg récemment élevé au rang
de succursale, et qui s'appelait la Ricaœarie. Il fut com-
pris d'abord dans la commune de Valbenoîte, érigée vers
1791 ; mais ayant pris successivement une certaine im-
portance, on songea à l'en détacher pour l'ériger en com-
mune distincte. En 1842, la population de ce bourg
s'élevait déjà à 2,000 âmes ; il possédait une église, un
presbytère, des écoles publiques, etc. Une ordonnance
royale, en date du 22 juillet 1843, le fit chef-lieu d'une
commune dont le territoire fut pris sur celles deValbenoîte,
Beaubrun(ou Montaud), Saint-Genest-Malifaux etGham-
 bon-Feugerolles. La création de cette nouvelle commune
 modifia le territoire de trois cantons : celui de Chambon-
 Feugerolles, auquel elle fut attribuée, et ceux de St-Ge-
 nest et de Saint-Etienne dont elle enleva quelques parties.
     Le Coteau était une section de la commune de Pari-
 gny et absorbait tous les revenus de celle-ci par suite de
 ses habitudes urbaines. En effet le Coteau n'est, à pro-
 prement parler, qu'un des faubourgs de Roanne. Chose
  singulière, ce fut Parigny qui demanda la division, se
  voyant dominé et ruiné par le Coteau. Ce dernier, au
  contraire, craignant d'être un jour absorbé par la ville
  de Roanne, qui le demandait depuis longtemps, protes-
  tait contre la division. Pour satisfaire tout le monde, on
  attribua au Coteau un territoire assez étendu pour rendre
  la. réunion à Roanne difficile, et on y établit une police
   active, que nécessitait la proximité de Roanne. Cette
  ville se plaignait en effet que le Coteau fût un refuge as-
  suré pour tous les malfaiteurs qui avaient à redouter
  l'œil de ses agents de police. La création de la commune