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186                      HISTOIRE.

d'une souscription Le Bessart avait déjà fait bâtir une
église et un presbytère, et acquis un cicaetiere. On peut
juger par là de sa richesse.
    Beaubrun. Dans le cours de la révolution, la vaste pa-
roisse de Saint-Etienne avait donné le jour à plusieurs
communes. L'une d'elles, celle de Montaud, se compo-
sait d'un territoire allongé qui fut plus tard divisé admi-
nistrative ment en deux sections: Montaud et Beaubrun.
Peu à peu des intérêts distincts se montrèrent dans ces
 deux parties d'une même commune, à laquelle la proxi-
mité de baint-Etienne fit faire de rapides progrès. Bientôt
 la division fut moralement accomplie, et la lutte s'établit
 dans le conseil municipal. Une ordonnance du 22 juillet
 1843 vint y mettre fin en partageant la commune en
 deux. La mesure fut bien facile, Montaud ne possédant
 ni église, ni presbytère, ni mairie, aucun édifice public
 enfin, empruntant tout à Saint-Etienne, qui est l'àme de
 ce canton. Nous n'approuvons pas la division de la pa-
 roisse de Saint-Etienne, parce que nous pensons que
 c'est mal à propos créer des intérêts différents dans un
 territoire qui n'en devrait avoir qu'un seul ; mais cette
 division admise, la création de la commune de Beau-
 brun devenait une nécessité. Ce territoire pouvait bien
 être sacrifié à Saint-Etienne dont il tire sa vie, mais il
 ne devait pas l'être à Montaud, qui ne lui donnait que
 des charges. Au reste tout le monde fut d'accord pour
 cette division. Il fut décidé que la limite des deux nou-
  velles communes serait le chemin de Saint-Etienne à
 Saint-Victor-sur-Loire.
  La Ricarnarie. A 3,000 mètres environ au midi de
Beaubrun, et sur les confins de l'ancienne circonscrip-