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                         HISTOIRE.                    181

    Feugerolles est un ancien château situé dans la pa-
 roisse du Chambon, qui en dépendait autrefois pour la
justice. C'est à ce titre sans doute qu'il se constitua en
chef-lieu de commune distincte dans les premières an-
 nées de la révolution, ne laissant au Chambon que le
territoire du bourg de ce nom. Déjà, en 1817, le sous-
 préfet de Saint-Etienne, M. du Rosier, avait proposé de
réunir ces deux communes, qui n'en faisaient réelle-
 ment qu'une par suite de l'importance du Chambon et
de sa situation au milieu de la commune de Feugerolles,
dont il était entouré de tous côtés ; mais cette dernière
s'opposait alors à la réunion. Les événements de 1830
rapprochèrent les esprits ; les deux communes ne for-
mèrent qu'une seule garde nationale, et en 1832 les
conseils municipaux tombèrent d'accord pour la réunion,
qui fut opérée officiellement par une ordonnance du 28
octobre. Au reste la commune de Feugerolles avait tout
à gagner à cette réunion, car elle ne possédait ni église
ni presbytère, et n'avait qu'une population fort dissé-
minée. On peut même dire qu'elle ne perdit rien, car
l'ordonnance du 28 octobre décide que la nouvelle com-
mune s'appellera le Chambon-Feugerolles.
  Argental fut réuni au Bourg-Argental par ordonnance
du 2 mai 1837, à cause du peu d'importance de sa po-
pulation, qui ne permettait pas d'y trouver facilement
une administration municipale.
   Verrières fut réuni à Saint-Germain-Laval par ordon-
nance du 3 janvier 1839, pour une raison analogue. Il y
avait fort longtemps que Saint-Germain demandait cette
réunion, qui devait lui donner plus d'espace au midi.
  Le Vernay fut réuniàCommelle par ordonnance royale