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de service religieux) à Pouilly-les-Nonnains, dont elles
ressortissaient sous le dernier rapport. Saint-Léger n'a-
vait plus de presbytère et son église tombait en ruine.
Saint-Martin avait encore une église en assez bon état ;
mais elle était fort petite. Après les formalités d'usage,
on passa outre à la réunion, malgré les protestations de
Saint-Léger et de Saint-Martin. Cette dernière commune
invoquait vainement son ancienneté, son rang histori-
que, ses grands hommes, etc. ; une ordonnance royale
du 11 février 1824 la réunit, ainsi que Saint-Léger, à
Pouilly-les-Nonnains, qui devint ainsi une des com-
munes importantes du département de la Loire.
   Champs. La commune de ce nom n'avait plus que 90
habitants, et était dépourvue depuis longtemps d'aminis-
tration municipale ; ses revenus n'étaient que de 88 fr.
l i e , tandis que les dépenses s'élevaient à 93 fr. 50 c.
Il y avait nécessité de réformer cet état de choses. On
proposa de réunir la commune de Champs à celle de
Mornand. La première protesta vainement contre ce
projet. Elle demandait, au contraire, une partie de la
commune de Savigneux ; mais on lui objectait qu'il n'y
avait aucun motif pour démembrer une commune de près
de 400 habitants, possédant une administration parfaite-
ment organisée, et qui, dans le cas d'une modification,
demanderait plutôt sa réunion à Montbrison. D'ailleurs
l'église de Champs était très-petite ; il n'y avait ni pres-
bytère ni cimetière. Champs fut réuni à Mornand par une
ordonnance royale du 22 septembre 1824.
   Landuzière-Ciseron. Avant la révolution, une des par-
celles de la paroisse de Saint-Genest-l'Erm avait pris le
nom de Landuzière-Ciseron, composé de celui de deux
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