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BIBLIOGRAPHIE. 449 fin. Au milieu de ces familles nobles et bourgeoises, pas une hésitation, pas une distraction dans les sentiers fleuris qui éloignent du droit chemin. D'autres auraient pu faire des excursions à travers l'histoire h propos des Montrevel, Damas, La Guiche, Saulx-Tavannes, Semur ouVauban ; semer de pou- dre d'or le nom des Lamartine et des Sénécè, des Saint-Julien- de-Baleurre et des Fustailler, toucher au fruit si séduisant de la politique à propos des vieilles familles d'ôchevinsetdes liber- tés de la commune, eiifin se mettre à genoux devant les noms éblouissants de Cluny et deTournus; ce que n'eut pas man- qué de faire un vieux Bénédictin, un jeune homme s'en est affranchi et son pas ferme et sûr, évitant toutes les séductions comme tous les dangers, l'a porté droit au terme que s'était fixé sa volonté. Tous ces vieux personnages sont égaux devant ce juge, rien ne fera fléchir sa balance; à chaque famille: le nom ; les armes ; les fiefs ; les origines ; l'étal généalogique ; les alliances ; les emplois -, l'état aclueL; les preuves à consulter. — Défendez-vous, plaidez vous-même ; vous prétendez à une haute antiquité ; montrez'vos pièces ; et si vous n'en avez pas, votre chapitre sera bientôt terminé. Le volume est complété par l'armoriai dès Communautés civiles de Cluny, Mâcon, Marcigny, Tournus ; des Abbayes de Cluny, Sainl-Rigaud, Tournus; des chapitres, des couvents, des prieurés. Un lien qui attachait solidement au pays natal c'était ce luxe d'organisation qui prenait l'homme à son ber- ceau et le conduisait à la tombe ; il n'était personne qui ne fût quelque chose dans sa ville ou dans son village et ne fît partie de ce vaste système qui couvrait la province. Après des examens qui n'étaient point un jeu, l'apprenti devenait com- pagnon, et après son chef-d'œuvre, maître. Nul, ainsi par- venu, n'avait la pensée de quitter les voisins témoins de son habileté et de son avancement. Ln corporation des bouchers