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digne de cette noble province ; Paris iance de tous côtés ses
publications illustrées, donnant, avec des documents souvent
exacts, dès vues et des armoiries dessinées avec goût et tirées
avec une gracieuse élégance ; parlout le même mouvement
se fait sentir ; on étudie (a famille, on raconle ses origines
et ou lui donne une plus large place dans l'histoire de la
nation.
Un jeune homme, M. Adrien Arcelin, ancien élève de
l'Ecole des chartes , nous offre aujourd'hui un livre qui
fait pour le Maçonnais ce que les ouvrages de MM. Stcyerl,
Baiiï et Gariel ont fait pour le Lyonnais, la Bresse et
le Dauphiné . l'Indicateur héraldique et généalogique
du Maçonnais nous initie au passé non-seulement des fa-
milles nobles de la province, mais des familles bourgeoises,
surtout de celles qui ont marqué dans l'histoire du pays et ont
occupé des emplois. Quelques-unes remontent, à une anfiquilé
qu'envieraient de hautes et puissantes maisons. Il va sans dire
que beaucoup de ces noms appartiennes en môme temps au
Beaujolais, au Forez, Ã la Bresse ei au Lyonnais, ce qui
donne au livre de M. Arcelin un précieux intérêt pour nous.
Outre une conscience estreme dans les recherches,
VIndicaleur présente une méthode, une clarté, une pré-
cision bien rares et qu'on est peut-être étonné de trouver
à un si haut degré dans le premier ouvrage d'un jeune
homme de vingt-cinq ans. Une Introduction nous rappelle
ce qu'étaient autrefois les noms et les généalogies. Du
nom personnel : Constantinus, Àbundus, Wicheran, Raculph,
nous passons au nom de baptême et au nom du pays ; la féo-
dalité s'organise, les fiefs s'établissent, les Àrné et les
Humbert ajoutent Savoie ou Bagê a leurs appellations. De
leur côté, les serfs s'émancipent et avec la dignité de l'hom-
me trouvent un nom qu'ils sont îiers de léguer a leurs
enfants; la société sort de ses langes et tout citoyen qui a
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