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                          DU DROIT A LYON.                             93

la ville de Lyon. Le contrôleur général des finances avait,
sur bien des points, modifié les principes qui antérieure-
ment régissaient la situation financière de la commune.
Pour rester dans le sujet qui nous occupe, nous devons
dire qu'au lieu de laisser figurer les. 1000 liv. de Joliclerc
au chapitre des appointements, il les avait transportés dans
celui des pensions. Les conseillers de ville ne s'abusèrent
pas sur les réformes réelles dontles changements de mots
étaient le prélude. Le 14 décembre 1764, ils adressèrent
au contrôleur général des finances une supplique qui nous
fait connaître à la fois leurs désirs et leurs inquiétudes.
Elle nous a paru assez intéressante pour mériter d'être
reproduite ici.                .
                                  «
      « A M. le contrôleur général des finances.

                                       Lyon, le 14 décembre 1764.
         Monseigneur,

  Nous nous croyons obligés de vous présenter les vœux unanimes
de nos citoyens sur un des articles du règlement sage que vous venez
de donner pournotre ville.
   Dans l'un des articles de l'Etat des pensions on lit : « au sieur Joli-
clerc la somme de 1000 1., ses appointemens étant supprimés. »
   Le sieur Joliclerc remplit à Lyon depuis l'année 1748 la place de
professeur en droit. La suppression des appointemens remplacés par
une pension semble emporter la suppression de la place utile et deve-
nue comme nécessaire à ceux de nos plus notables citoyens