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                             HIPPOLYTE D'ESTE.                               9

 où il s'était établi, pour venir exercer son art en France.
 Vers la fin de septembre de cette même année, François Ier
 se rendit dans le Dauphiné, suivi de douze mille cavaliers.
 Hippolyte qui faisait partie des grands seigneurs qui accom-
 pagnaient le Roi, dînait tous les jours, pendant ce voyage, à
 la petite table de S. M. Le 17 octobre, François Ier était dans
le château de Saint-Priest, où il signa une ordonnance re-
lative aux hôteliers (6). Cellini, qui était aussi du voyage,
nous apprend que le Roi était encore dans ce château le 31
octobre (7).
    L'année suivante (1541), Hippolyte confirma la Charte
par laquelle Louis de Villard, son prédécesseur, avait érigé,
en 1505, l'église de Saint-Nizier en collégiale (8).
    Prévoyant que les nombreuses dignités dont il était revêtu
ne lui permettraient pas de résider dans sa métropole, Hippo-
lyte prit pour suffragant aux fonctions épiscopales, Jean
Bothéon, évêque de Damas in partibus.
    Cette même année, vers les premiers jours de septembre,
le roi de Navarre, Henri II, se trouvait à Lyon. Le 28 de ce
mois, François 1er, la Reine et le Dauphin firent une entrée
solennelle dans cette ville, et logèrent dans le monastère
d'Ainay, qui avait pour abbé le cardinal Nicolas Gaddi (9).

   (6) Voyez le Recueil de Michel Borland (Paris, Ch. Langelier, 1548,
in-fof.). Je dois cette indication à l'obligeance de M. Tascheieau, directeur
de la Bibliothèque impériale.
   (7) Voyez les "Mémoires de Benvenuto Cellini, liv. 3, chap. 4.
   (8) Voyez ma notice sur l^ouis de Yillars (Lyon, 1857, in-8°), et à la p.
3, ligue 16, au lieu à'Humberl de Villars, mettez Humbert / " ; même p.,
1. 2 1 , au lieu de Bernard, mettez Béraud ; p. 5,1. 8, au lieu de jouissance,
mettez plaisance.
   (9) S'il fallait, en croire Rubys (p. 371 de son Hist. de Lyon), les plai-
sants discours que le cardinal Gaddi fit au Roi, ne cédaient en rien à
ceux que l'on attribue à l'abbé de Yendosmc. V. Bayle, article FONTETRAUD,
rem. i.