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   Meauœ. Dans la .partie septentrionale de la paroisse de
Cublize, il existait avant la révolution un petit hameau
sans importance. Cette localité prit depuis un certain dé-
veloppement, fit bâtir une église, etc., et demanda enfin
le rang de chef-lieu de commune. Cette demande, après
avoir reçu l'approbation de tous les corps constitués,
fut accueillie par une ordonnance royale du 19 juillet
4844, rendue malgré l'opposition de la commune de
Grandris, qui devait céder une petite partie de son ter-
ritoire à celle de Meaux, car celte dernière fut créée aux
dépens de quatre communes: Cublize, Saint-Bonnet-de-
Troncy, Saint-Vincent-de-Reins et Grandris. La forma-
tion de la commune de Meaux modifia le territoire de
deux cantons, en reportant à celui de Saint-Nizier ou La
Mure, tout ce qu'elle avait emprunté au territoire de la
commune de Cublize., ressortissant au canton de Thisy.
   Nous venons de nommer un nouveau chef-lieu de
canton, La Mure, mais nous n'avons pas dit comment il
avait acquis ce titre. Nous allons le faire maintenant, et
rappeler en même temps un changement plus ancien.
        3° Rectification dans les territoires des cantons.

   Sainte-Colombe et Condrieu. Depuis la dernière orga-
nisation du département, en 1801, Condrieu, qui avait
perdu le titre de chef-lieu de canton, demandait le trans-
fert de celui qui avait été établi à Sainte-Colombe ; en
 1832, ses sollicitations devinrent si pressantes qu'on
s'occupa d'y faire droit. La commune de Sainte-Colombe, '
 sur le point 4'être dépouillée, rappelait qu'elle avait tou-
jours été chef-lieu de canton depuis 1790, qu'elle était
à portée d'une grande ville (Vienne), avec laquelle la