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FERPUUJND m hh «oses. 491 de la Vigne, ouvrage de Sansovino, qui lui avait des- tiné une autre façade, mais dont le projet lut moios goûté que celui de Palladio, et tant d'autres,, monuments religieux dont nous ne parlerons pas. Dominé par ce principe que le grandiose résidait surtout dans les grands ordres d'architecture placés sur de hauts soubassements, principe admis en 1667, par Perrault, dans l'édification de la colonnade du Louvre, et par Le Vau dans la continuation du palais des Tui- leries, sous Louis XIV, de la Moace est tombé un peu trop peut-être dans l'exagération des niasses, en a(k>p- tant comme parti dominant un ordre énorme à pilastres surmontés d'un entablement complet et d'un fronton, ordre constituant à lui seul toute la façade de l'église ; mais il s'est montré bien supérieur à son époque, en restant élégant et simple, alors que l'on cherchait le type du beau dans les formes lourdes et prétentieuses. Et si, ce qui est indiscutable, nous pouvons repro- cher au caractère architectural de ce monument, de ne satisfaire ni l'esprit ni le cœur, nous devons avouer que, principe à part, cette œuvre présente des proportions heureuses, des lignes fermes sans être sèches, dont la couleur, il est vrai, peut convenir à tout autre édifice, mais qui ne manquent malgré cela ni de noblesse ni de grandeur. On voit, par ce que nous avons dit, de quelle im- portance sont les travaux faits dans notre ville par Fer- dinand de la Monce ; nous allons essayer de donner une analyse de ses nombreux écrits. Cette analyse sera nécessairement un peu longue, les matériaux étant nom- breux 5 mais nous espérons qu'elle présentera quelque