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446 JEHAN PERRÉAL. « Le lendemain, 16 janvier, le trésorier Baileux fut auto- « risé à lui compter 11 livres 2 sols tournois, pour 6 escus « soleil, baillés par la ville, pour gratifier Jehan de Paris de « ses peines, et mesmement mesurer et compasser en l'art de « jométrie et au petit pîé, tant la massonnerie jà commencée « que les premiers scindres mis et posés au premier desdicts « deux arches, pour trouver la faulte qui y estoil faite par les « massons et charpentiers qui ont les prix-faits des dicts ou- « vraiges, dont, pour remédier es dictes faultes, le dict de Pa- « ris en a faict el baillé son advis et raport par escript, aussy « certain patron en papier. » II. L'année 1504 avait été fatale à une grande princesse, k Marguerite d'Autriche, fille de Maximilien I e r , empereur d'Allemagne. Elle vit expirer son époux, Philibert-le-Beau duc de Savoie, à son château de Pont-d'Ain, près Bourg, le 10 septembre, à neuf heures du matin, dans la chambre même où il était né (1). Ce prince, atteint d'une pleurésie, résultat d'une imprudence, mourait à l'âge de 24 ans, lais- sant, après lui, une affliclion sincère dans tout son duché et (l)C'esl à tortque Cussinet, auteur d'un essai historique sur Marguerite d'Autriche, en 1748 (réimprime à Lyon, en 1837, chez Barret), a écrit que ce prince était décédé le 7 novembre 1488. Il n'a pas été plus véri- dique que Guichenon, en assignant la date du 2 janvier 1492 aux fonda- tions de l'église de Brou. Enfin, une foule do noms manque d'exactitude dans cette brochure. Cussinet paraît avoir puisé ses renseignements à la même source que celle de l'historien Rousselct, c'est-à -dire dans les archive du cou- vent de Brou, et il admet aussi la version qui attribue à André Colomban, architecte de Dijon, le mérite des dessins et de la construction de l'église de Brou. Nous dirons plus loin ce_que nous pensons de cette opinion.