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444                    JEHAN PERRÉAL.

 (pont de la Guillotière), sf souvent compromis parla rapidité
 des courants.
   Nous le verrons, ingénieur habile, tracer les fortifications
de la montagne Saint-Sébastien, destinées à garantir Lyon de
tout investissement de l'ennemi, de ce côté.
   Enfin, il livrera à Marguerite d'Autriche, veuve de Phili-
bert-le-Beau, duc de Savoie, les plans du couvent de Brou,
ceux de l'église et des tombeaux que cette église renferme,
monuments qui font encore, aujourd'hui, l'orgueil de la
Bresse.
   Et comme si ce n'était pas assez de consacrer sa vie à tant
de belles œuvres, il se montrera diplomate habile, auprès du
roi Louis XII, pour empêcher la démolition du bourg Saint-
Vincent que ce prince avait prescrit d'abattre, malgré les
représentations des magistrats de Lyon, dans le but de forti-
fier cette ville contre l'étranger.
   Continuons l'ordre chronologique des faits.
   Le 19 juin 1493, il fut appelé à donner son avis, conjointe-
ment avec Clément ïrye, pour rétablissement d'un nouvel
hôpital aux Deux-Amants, kVaise. La délibération munici-
pale porte ce qui suit :
   « Jehan de Paris, peintre, et Clément Trye sont mandés
«eulx trouver, deux heures après-midi, vers les Deux-
« Amans, avec Monseigneur le lieutenant du Boy, et aultres
« ofïfciers qu'il vouldra fere mander, pour aller deviser
« l'édifice et construction de l'ospital que messieurs les cha-
« marier et Chapitre Saînl-Pol dudict Lyon sont tenus et
« doibvent fere au lieu de celui qu'ils ont baillé au roy pour
« fere un covenl des religieux de l'Observance. »
  Le plan proposé par notre architecte fut adopté.
  Dans le même temps, il prit part aux travaux de
conslruclion de l'église Saint-Nizier, à ceux de l'Aumônerie
Générale et de l'Eglise des Cordeliers de l'Observance, con-