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392 JEHAN PERKÉAL. Déjà quelques années avant, une autre médaille à l'effigie de Charles VIII, était sortie des mêmes ateliers, avec celte légende : Lugduni respublica gaudele. » Les ûgUres avaient été gravées sur les dessins de Jehan de Paris. VI. En 1500, Louis XII fil un deuxième voyage en Italie; il partit pour la conquête de Naples avec son allié Ferdi- nand d'Espagne. A cette occasion, Anne de Bretagne fit une nouvelle entrée solennelle à Lyon, le 15 mars de celte année. On se borna à l'exhibition des mistères et ysloires déjà connus; on ne fil aucun présent, vu la fâcheuse situation de la caisse municipale toujours vide. Un document, inséré dans la Revue du Lyonnais, (1) fait connaître que Jehan, le peinlre, et son varlet, reçurent à celte occasion 7 sols 5 deniers pour avoir arrondiz de couleur les grosses leslres que Me Jehan Yvonnet avoit faictes. Ce Jehan Yvonnet estoit un escripvain qui dessinait des ins- criptions pour les fêles publiques. Ces inscriptions, faites en gros caraclères, étaient repassées avec des couleurs pour les rendre plus lisibles et plus saillantes. Il faisait aussi des vers pour les fêtes publiques. Celle fois encore, Jehan de Paris accompagnait le roi en Italie; il fut forcé d'abandonner, à Lyon, son programme aux soins de'Jenin de Beaujeu qui reçut 30 sols tournois du Con- sulat, pour avoir fait la rhétorique el facture des mystères de la dite entrée de Louis XII. Jehan d'Authon nous apprend, dans ses chroniques (2), que (1) Revue du Lyonnais, nouvelle série, XI e , p. 121. Art. de M. G. de SotsHrait. (2) Tome 1, p. 52fi. Edition de M. P. Lacroix. , \