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                                  ALEXTA.                        303
' dit Garreau, dans sa Description du gouvernement de Bour-
  gogne, p. 250.
     C'est le Pagus Briennensis qu'on trouve dans une charte
  du Cartulaire de Cluny, de l'an 1050.
     Tarée que ce document est le plus ancien qui ait été connu
  de M. A. Bernard, ce savant en conclut que le nom de
 Brionnais ne paraît pas remonter au-delà du XIe siècle (1).
     C'est l'erreur de.ceux qui ne veulent pas voir Alise-Sainte-
 Reine au-delà du IXe siècle, parce que c'est a ce siècle qu'ap-
 partient le témoignage d'Héric, le plus ancien monument
 écrit à l'appui de notre possession.
    Mais un fragment de l'an 892, cité par Severt, p. 190, et
 oà nous lisons : in Pago Brioncnsi, suffit à détruire le
 doute, sinon l'affirmation de M. Auguste Bernard.
     C'est donc un fait que le pays du Brionnais se perd dans
 la nuit des temps, et doit remonter au-delà de César, ainsi
-que l'attestent les traditions et les anciens auteurs résumés
 par A. Hugo, dans la France pittoresque (2) : « Le Charol-
 « lais était habité, du temps de César, par les Ambarri et
  « les Brannovii. » Et personne n'a jamais exprimé la pen-
 sée de placer au nord d'Autun, dans l'Auxois, soit les Bran-
 novii, soit les Aiderci-Brannovices.
    H faut bien qu'on se résigne a les trouver où les placent
 l'histoire, la tradition, et a leur suite, les rapports étymo-
 logiques.
                                       L'abbé CUCIIEUAT.

    (1) Cartul. de Savi^ny, tome 2, p. 1099.
-   (2) Tome 3, p. 81.




                                  (ta fin au prochain numéro).