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266 ÉGLOGUES DE VIRGILE. 180 jour après le mariage, et le 300e après la dissolution de e cet acte ou après la possibilité de cohabitation entre les époux. » (Raige-Delorme, Dictionn. de médecine,en 30 vol., XIV-431.) Enfin, Mérimann [Transactions méd. chir., t. 13) a trouvé que, sur 114 naissances a terme, il y en avait 22 avant le 270e jour (c'est-à -dire 9 1/2 mois lunaires); 41 entre le 270e et le 281e jour (c'est-à -dire 9 1/2 à 10 mois lunaires) ; 46 entre le 281e et le 300e jour (c'est-à -dire 10 à 10 3/4 mois lunaires), enfin 5 entre le 300e et le 305e jour (près de 11 mois lunaires). Aussi les poètes latins modernes ont-ils à l'envi suivi les traces de Virgile. Je commence parPetit-Radel, dont le dire, en sa qualité de médecin, doit avoir quelque poids dans la question : Mensibus bine dénis, minime subolente parente, Deliquit; fœtu nunc gémit esse gravem. Petit-Radel (De amorib. Pancharilis et Zorom, Paris, 1801. — Elcg. Sybilla.) Jean Daurat (/. Aurali Lemovicis poematia, Paris, 1586, in-8), et A. Cowley [Abr. Cowleù planlarum, lib. F; Bas. 1793), font de ces dix mois une loi générale pour le déve- loppement de l'être : A primo ad decimum si crescunt omnia summum, Maximus et decimo foetus fructusque sit orbe, etc. Jean Daurat, Eglog. V, in nuplias Caroli IX. Componit teneri sanguis primordia fœtus Et dat per menses blanda alimenta decem. Abraham Cowley ( Poema de Planlis. — Éloge de la Rose.) Ad. Siber [Oralioncs, epist. et carmin a, Vitlemb. 1614) et Couture, recteur de l'Université en 1697, affirment chacun de^leur côté les dix mois de la grossesse : Sic, ô Janule, perge demereri