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FOUILLES A IZERNORE. VAbeille du Bugey qui n'a pas seulement un aiguillon pour piquer mais qui recueille aussi du miel, ne laisse rien échapper de ce qui intéresse l'histoire du pays ; en ce mo- ment elle s'occupe beaucoup d'un grave événement auquel nos feuilles lyonnaises n'accordent peut-être pas- assez d'at- tention. Les fouilles qui s'opèrent a Izernore, les études qui se font autour de cette illustre ruine, les découvertes qui ne peuvent manquer de jeter du jour sur la vie et les mal- heurs de cette ville célèbre offrent un intérêt qui n'est point seulement local. Une page de l'histoire de la Gaule peut s'y lire peut-être. On nous saura gré de relever dans nos colonnes un article de l'abeille du 29 août. Si les pre- miers coups de pioche ont produit les résultats signalés par la feuille bugesienne, que ne doit on pas attendre de l'avenir? A. V. « Nous n'avons pu, dans notre dernier numéro, rendre compte delà visite que M. le Préfet de l'Ain et la Commission scientifique qu'il a instituée, ont faite, le 18 courant, aux ruines d'Izernore. Nous nous empressons aujourd'hui de ré- parer cette lacune : « M. le Préfet était accompagné de M. Béharelle, secré- taire-général, de MM. les Sous-Préfets de Nantua et de Gex, de M. le Procureur impérial de Nantua. « Mme de SaintPulgent et plusieurs autres dames ajou- taient par leur présence au charme de cette intéressante ex- cursion. • « Parmi les membres de la Commission, on remarquait MM. Valentin-Smith, Jacques Meissiat et Cabanet, curé de Salavre. « Au nombre des amateurs présents et qui ont donné de précieux renseignements, se trouvaient MM. Ordinaire, doc- teur-médecin a Mâcon, et Corbet, de Saint-Amour. « M. Carrier, agent -voyer, chargé de faire pratiquer les fouilles., M. le curé d'Izernore, de la conservation des objets 17