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                  UNE NOCE
                              DANS




    UN VILLAGE DU MAÇONNAIS
                             (SUITE).




   — Louise, dit Frédéric, je ne puis donner cette montre en
mon nom et accepter pour moi des remerciements qui vous
reviennent; je n'irai pas.
   — Et votre parole?
   — Tout, excepté cela; mais j'irai si vous me permettez de
me la laisser donner réellement.
   — Quel orgueil ! ne pouvez-vous accepter ceci comme une
petite punition de vos refus d'hier? je vous refuse aussi cette
satisfaction. Allons, tenez votre promesse.
   — Non, Louise, cela est impossible, vous ne pouvez exi-
ger une chose semblable.
   — Je pars! dit nettement la jeune fille. Vous avez à peine
quelques minutes pour vous décider, car l'heure s'avance
pendant que nous discutons ainsi sans rien conclure. Voyez,
Frédéric, si vous voulez enlever une joie à ce fiancé et me faire
croire que vous ne pouvez passer sur la petite humiliation
de chercher à vous faire excuser par un vieillard auquel vous
avez fait de la peine, si vous n'étiez pas dans quelques minutes
chez le père Fontaine, je serais fort triste, je vous assure.
   Louise sortie,Frédéric agita l'écrin et le tourmenta quelques