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206                               ALEXÃA.
constances si minimes , si peu importantes dans une his-
toire générale, que les historiens, les abréviateurs, surtout,
les négligent, afin de pouvoir suffire aux choses les plus
graves et les plus solennelles ; qu'on peut bien signaler, a sa
charge, une légère erreur de lieu, telle qu'il s'en rencontre
chez les historiens les mieux accrédités, sans mériter pour
cela le reproche d'insulter les anciens, d'injurier, de déni-
grer le fils de Dion à la bouche d'or (1). Et j'estime fort,
pour ma part, Messieurs de VInstitut préférant de beaucoup
à son autorité, dans la matière présente, celle d'an moine
du nom de Herric (2).
                                     L'abbé CUCHERAT.

    (1) Texte, p. 164, col. 2, 1. 19. — « Ne ricanez pas ; je parle scricusc-
«   ment. Un savant moderne a prouve par lettres à M. le Ministre de l'Ins-
«   truclion publique, — elles sont imprimées, on peut les lire, — que PIu-
«   tarque et Dion Cassius étaient deux ignares, qui n'entendaient rien à
«   l'histoire et àla géographie de leur temps. 0 Nicolas Boilcau, sieur Dcs-
«   préaux, dormiras-lu toujours ? On insulte aux anciens, mon vieux, on
«   renie, on dénigre , on injurie Plutarquc, et ton ami Dion, fils de Dion
«   bouche d'or. — Rappelle ta verve , mon salyrique, et retouche un peu
«   la fameuse épigramme... »
    (2) Texte, p. 164, col. 2 et p. 165, col. 2. — » Un certain moine, du nom
«   de Herric, dans ses vers du IX 0 siècle, plus obscirs que son siècle, as-
«   sied commodément Alésia à côte de son cloître, sur le plateau de Saintc-
«   Reine      C'est ce faussaire que l'Institut couronne dans sa séance du
«   7 août 1857, dans le livre d'un honnclc homme trompé ; c'est sur la foi
«   de ce faussaire... »




           La suite an prochain numéro).