Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
60                       RÉFUTATION.
trateurs MICHEL, REVERCHON, MATHEVON, MONMAR-
TIN, enfin du directeur, M. DELAMARE.
   Il fut décidé, dans cette séance, que je publie-
rais mon cours en mon nom, et qu'ainsi que cela
se pratiquait pour les cours de mathématiques
et de chimie, il serait remis aux élèves pour fa-
ciliter leurs études et aider à leurs progrès.
   J'en appelle à la loyauté des membres de la
Commission, alors présents à la séance, pour af-
firmer qu'aucune réclamation ne fut faite par
M. Monmartin, au sujet de :
   « Mon droit comme auteur et créateur des méthodes que
« je venais de développer devant l'Administration de l'Ecole,
« ainsi que sur la nouvelle organisation du matériel de l;i
« classe de dessin. »

   Le silence de M- Monmartin fut la conséquence na-
turelle des faits ; car^ en 1839, alors qu'il publiait
sa brochure^ mon enseignement était encore à l'état
d'enfance ; à cette époque je n'avais créé que les
premiers éléments de la perspective pratique complé-
tée plus tard par le problème du développement pro-
portionnel des surfaces, puis par celui des courbes
employées pour toutes les moulures dessinées perspec-
tivement.
   Mais, en 1849 , j'avais ajouté à la perspective
pratique, formant la première partie de mon
cours : i° la théorie des ombres appliquée aux des-
sins perspectifs sans employer les projections ; 20 le
lavis raisonné et sans modelé ; 3° enfin la perspec-