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 324                 CONGRÈS DE SAINT-ÉTTENNE.

 aspects, les membres du Congrès ont voulu visiter cette province
 du Forez si riche en souvenirs historiques et en monuments de
 toutes les époques et de tous les âges. Les belles exploitations
 agricoles de M. Francisque Balay, àSourcieux, et de M. le mar-
 quis de Poncins, aux Places, ont offert les procédés d'agriculture
 les plus avancés et les races d'animaux les plus perfectionnées.
Le labourage à la vapeur, surtout, a frappé tous les esprits.
Cette curieuse expérience a été le sujet d'un rapport très-clair et
très-complet de M. E. Richard, secrétaire de la section d'agri-
culture ; une séance publique, àMontbrison, a donné lieu à une
lecture savante de M. d'Âssier de Valenches,fsur le Forez, et à
l'audition de poétiques légendes recueillies par M. Noélas dans
les montagnes de Saint-Haon-le-Châtel. Une visite à la belle
salle de la Diana a donné un nouvel élan à toutes les sympathies
en faveur de l'archéologie et des souvenirs du passé. Après
avoir accordé quelques instants à la ferme-école de la Corée, le
Congrès visitait les ruines romaines deMoingt et recevait la plus
gracieuse hospitalité de M. Jordan, d'une illustre famille lvon-
naise, dans son magnifique et historique château de Sury-le-
Comtal. Partout, d'ailleurs, chez MM. Balay, de Poncins, de
Meaux, Ziélinski, les visiteurs avaient été accueillis avec le plus
cordial empressement et ils en gardaient le plus affectueux sou-
venir.
   Après avoir, pendant une semaine, traité si non toutes les
 questions imposées par le programme, du moins une foule de
sujets dont la plupart intéressaient directement le Forez, et
nous sommes heureux d'avoir pu donner aujourd'hui le travail
de M. l'abbé Dard sur la Bénissons-Dieu, les membres du Con-
grès partaient le 17 au matin pour ïerrenoire dont ils visitaient
l'important établissement. De là ils se rendaient à Saint-
Chamond où, après avoir admiré l'usine de MM. Petin et
Gaudet, ils étaient gracieusement reçus chez M. Ennemond
Richard qui leur faisait les honneurs de sa belle fabrique de
lacets. Là encore ils trouvaient l'hospitalité laplus affectueuse, et
un beau dîner, offert avec la cordialité antique, faisait une agréa-
ble diversion au bruit des mécaniques, des forges et des métiers.