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                  BIOGRAPHIE DE JEAN PAPON.                   24 1

naissance de vos beaux services et s'il se présente quelque
bonne occasion pour votre bien et avantage , nous n'oublierons
pas de vous gratifier, vous maintenir; et garder contre tous ceux
qui, calomnieusement, voudraient vous accuser de peu de fidé-
lité et obéissance, etc. »
                                     Signé : HENRY .
      A Paris, le 8e de mai 1576.

   Quelques années auparavant, Catherine de Médicis, probable-
ment à la demande de son secrétaire Estienne du Tronchet ami
de la famille Papon, donna au grand juge de Forez, la qualité de
maître des requêtes ordinaires de la reine. C'est probablement
cette fonction qui a donné lieu, à un grand nombre de biographes
de Jean Papon, et entre autres, à La Mure, de supposer qu'il fut
conseiller au parlement de Paris. Il faut remarquer qu'il ne
prend cette qualité sur aucun de ses ouvrages , et que son nom
ne se trouve pas sur la liste des conseillers au parlement de
Paris dressée par Blanchard.
   Au mois de septembre 1578. Henri III accorda des lettres de
noblesse à Jean Papon. L'original appartient à la bibliothèque de
Montbrison, à laquelle il a été donné par M. le marquis de Cam-
predon :
    « Henry, etc.. sçavoir faisons que Nous, ayant égard et con-
sidération aux bons et agréables services; que notre amé et féal
Jean Papon, seigneur de Marcoux et de Goutelas, conseiller et
lieutenant-général au bailliage de Forestz et maistres de re-
questes ordinaires de la Royne, notre très honorée dame et mère,
depuis trente ans, faits à nos prédécesseurs roys et à nous, etc.
Tant de son d. estât de lieutenant général audit bailliage qu'en
plusieurs charges, commissions d'importance qui lui ont été dis-
tribuées etadressées.... (En considération aussi) de cesvertus, ca-
pacités et grande expcriance en toutes choses et de la fidélité et
 affection qu'il a tousjours eue       comme ne s'estant jamais
 desvoyé de la religion catholique et romaine           et qu'il est
 notoire qu'il a mis en lumière (plusieurs œuvres profitables) au
 publicq et qu'il continue le parachèvement d'autres non moins