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                DU PONT PE LA GUILLOTIÈRE.              137

lais des pauvres, se trouvait près de l'hôpital existant
déjà. L'air pur du fleuve, des plaines immenses pour
horizon, la facilité de pouvoir isoler ces bâtiments au
moins sur trois faces, en les conservant au centre de la
ville et sur le lieu même de la première fondation faite
par le roi Childebert, tout concourait à rendre cet em-
placement précieux à MM. les recteurs, désireux d'ar-
river à de complets résultats dans'l'exécution de leurs
nouveaux plans. Il en fut référé par eux à l'archevêque,
et monseigneur Camille de Neuville, les ayant com-
pris, engagea les pénitents, qui répondirent bien volon-
tiers à ses désirs, à vendre aux hôpitaux cette chapelle
enclavée dans la partie sur laquelle devaient s'élever les
bâtiments somptueux que nous possédons aujourd'hui.
   Dès lors furent arrêtées en principe les grandes amé-
liorations exécutées aux abords du pont du Rhône, à
diverses époques, mais surtout en 1770.
    Le plan géométral de la ville de Lyon, levé et gravé
par Claude Séraucourt, orienté et vérifié par le R. P.
Grégoire, de Lyon, religieux du tiers-ordre de Saint-
François, en 1735, nous donne une idée très-exacte du
nombre et de la nature des bâtiments par lesquels-l'en-
trée du pont était obstruée et devenait ainsi d'un accès
fort difficile. Ce plan n'étant point rare on pourra facile-
ment le consulter et s'éclairer ainsi sur les modifications
faites à cette entrée dans le dernier siècle.
    1786. Le pont était fermé chaque soir, le prévôt des
 marchands et quatre échevins de la ville avaient la garde
 des clés de Lyon M. Louis Tolozan de Montfon, der-
 nier prévôt des marchands qu'ait eu la ville , fut aussi
 le dernier citoyen auquel les clés de la porte du pont du