Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
                      BU PONT DE LA GDILLOTIÈRE.                           i 19

   « Pour réparation de quels cas et crimes le dit conseil
« l'a condamné et condamne à estre trayné sur une
« claye du lieu des prisons de Rouanne jusqu'à la place
« devant l'église de Saint-Jean ; auquel lieu estant en che-
'<• mise, tête nue et pieds nuds, tenant en ses mains une
« torche allumée, ii criera merci et pardon à Dieu, au
« roi et à la justice ; et de là sera troyné sur une claye
« jusqu'au lieu de la Grenette, auquel lieu, en sa pré-
« sence, seront publiquement les poisons d'Arsigny et
« Viargent dont il a été trouvé saisi, brûlé avec le vase
« rouge, où il a mis et jette le poison, et ce fait, sera
« tiré et démembré à quatre chevaux ; et après, les
« quartiers de son corps pendus aux quatre portes de la
« ville de Lyon, et sa tète fichée au bout d'une lance
« qui sera posée sur le Pont du Rhône.
    « Fait en conseil à Lyon, le 7 d'octobre 1838. »
                                              BARILLON.

                                       Collation est faite (1).

   Des restes humains palpitants suspendus à l'entrée de
la ville, une tête , dont le regard était à peine éteint,
posée au bout d'une lance, et exposée à tous les yeux
dans la partie la plus passagère de la cité, tel fut ie triste
et cruel spectacle donné sur le Pont du Rhône après

nomma dans !a question, Ferdinand de Gonzaguc et Antoine de Lève; mais
quelques uns attribuèrent la mort de ce jeune prince, aTîmprudèrïcé qu'il
eut de. boire de l'eau fraîche, après avoir longtemps joué à la paume ; et les
autres, aux excès auxquels il s'abandonna avec la belle de VEstrange )Sic).
   (1) Voyez Mémoires particuliers relatifs à l'Histoire de France , par Guil-
laume du Bellay.