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PATOIS DU LYONNAIS. 3S9 Mais le pâtre auquel le poète donne la parole dans ce Noël, ne parle pas le patois forésien, Chapelon a sans doute voulu mettre en scène un berger du Vivarais, du Velay ou l'un de ces paires du Midi qui louent pour le pâturage les montagnes du Centre et de l'Est de la France. L'éditeur de 1779 des Chapelon n'a pas com- pris cet avalisquo : il le traduit en note par, l'aventure, ce qui rend le passage cité tout à fait inintelligibl'e. Un autre mot des dialectes de langue d'oc qui aies mômes formes : avari, avali, abali, a un sens directe- ment contraire à celui que nous venons d'indiquer. 11 signifie conserver, garder, élever. On le dérive du latin alere , tandis qu'on donne aval et avaler pour origine à notre mot. ONOFRIO.