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296                 DE LA LITURGIE CATHOLIQUE.

    3° et 4° Le Précènteur, le Chantre et le Maître de Chœur
(qui était le personuat) étaient chargés de veiller à la solennité
du culte ; ils entonnaient les offices, el le maître de chœur avait
la tache de noler les fautes commises dans les trois églises et
de faire le tableau des offices.
    5° Le Chamarrier, il couchait dans la chambre de l'ar-
chevêque et avait la police du cloître (1).
    6° Le Grand custode, curé de la paroisse, chargé de la
 direction de l'église de SainlEiienne, il y avait quatre cus-
 todes qui étaient comme les délégués des dignitaires pour la
 garde des trois églises. Ils avaient été institués au IX e siècle
 par Leydrade, de môme que les chevaliers el les perpétuels.
 Deux des custodes étaient curés de Sainte-Croix, le troisième
 était sacristain de Saint-Etienne et le quatrième trésorier
  de Saint-Jean.

   (1) Le chanoine d'Estaing fit bâtir, pour loger les chamarriers, la maison
qui fait l'angle de la rue Porte-Froc et delà rue Saint-Jean. Cette maison
est remarquable par son élégance d'architecture ; on admire son escalier , le
puits de la cour et les charmants délails des fenêtres. M. Martin les a re-
produits par la gravure dans son ouvrage ; les armes d'Estaing sont à une
clef de voûte au J e r étage ; cette famille était de Rouergue et a fourni sept
chanoines au Chapitre de Lyon, ce sont :
  1° Jean d'Estaing, chamarrier en 1416, ambassadeur de France à
Rome.
  2° Charles d'Estaing, chamarrier, prieur de Parisot, 1522.
  3° Jean d'Eslaing, son frère, archidiacre, 1530, évêque de Rhodez.
   4° Fançois d'Eslaing, abbé de Saint-Chapas, doyen, mort en odeur de
sainteté le 1 e r novembre 1529.
   5° Antoine d'Estaing, son frère, 1495, doyen en 1516,(évêque d'Àngoulè-
me en 1505),chanoine et sacristain de Rhodez, prévost de Villefranchc, mort
empoisonné au château de Vare près Angoulème le 28 février, 1523.
   6° Louis d'Estaing, aumônier d'Anne d'Autriche, évêque de Clermont,
en 1664.
   7° Charles d'Estaing abbé de Montperouz, prieur de Solminiac, qui aban-
 dera l'état ecclésiatique en 1702.