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                     TOMBEAUX ANTIQUES.                      273

   Quant à l'inscription métrique, les nombreuses lacunes
qu'elle présente la rendent inintelligible, à quelques lam-
beaux près. C'était l'épitaphe d'un personnage mort a cin-
quante et un an, le 3 des ides d'octobre, et loué, entre au-
tres vertus, d'avoir su vaincre l'amour de l'argent, vain-
queur de toutes choses :

         V1CIT AVARITIAM QUAE VINCERE CVNTA   Solebal


   Virgile avait su trouver de plus beaux vers en parlant de
l'auri sacra famés et de sa toute-puissance sur les cœurs
des mortels.
   Un certain nombre de fragments d'inscriptions presque
toutes du VIe siècle et en vers ont été recueillis dans les
décombres du cimetière de l'église de Saint-Pierre , mais si
incomplets pour la plupart, qu'il faut à peu près désespérer
d'en tirer quelque parti.
   On lit sur un morceau de cipolin dérobé à une colonne :

                       IN PACAE ANNVS
                       PLVS M NVS
                       TRIG   NT A ET
                       HO C T 0      V S
                       DIPOSISIO    TE
                       VI. IDVS IV IAS
                      INDICTIONAE   IIII
                       ETERVM PCS
                       PAV.IVNIOREVCC


   C'est la fin de l'épitaphe d'un chrétien mort a 38 ans. Son
corps a été déposé dans le tombeau le 8 juin, deux ans après
le consulat de Paulinus Junior, indiction quatorzième, c'est-
à-dire en 536 de notre ère.
   Flavius Theodorus Paulinus Junior ayant été le dernier
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