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240                       BIBLIOGRAPHIE.
Vers le commencement du siècle actuel on reprit les travaux
de dessèchement de l'étang des Échets ; ces travaux sont restés
inachevés.
   En 1790, plusieurs communes de la Dombes réclamaient le
dessèchement des étangs ; un décret du 11 septembre 1792
autorisait les Conseils généraux à les détruire ; le 4 décembre
1793, la Convention ordonnait leur dessèchement sous peine
de confiscation. La loi du 21 juillet 185G simplifie les formalités
de la licitation des étangs à dessécher. Depuis 1814 il a été
desséché 3,145 hectares d'étangs, il en existe encore 17,500
hectares.
   M. Valentin Smith fait ressortir les résultats des dessè-
chements effectués , également satisfaisants pour la salubrité
et pour la production agricole , la plaine qu'arrose la rivière
de la Reyssouse ( arrondissement de Bourg ) est devenue ,
par les dessèchements, la plus riche, la plus fertile, la plus
peuplée de la Bresse, tandis qu'à la même époque, la multi-
plication des étangs dans le marquisat de Villars n'y a produit
que l'appauvrissement et la dépopulation. M. Smith cite la
propriété de Montribloux qui, par le dessèchement de ses étangs,
a reçu une augmentation de revenu de 40 fr. par hectare ; il
ajoute que les opérations de la péréquation fixent le revenu réel
par hectare, dans les parties du canton de Trévoux qui ont peu
d'étangs, à 47 fr. 80 c. dans les cantons qui ont le plus d'étangs
à 20 et même lOfr. seulement par hectare.
   La valeur des terres est de 4 à 0,000 fr. l'hectare dans les
vallées du Rhône et de la Saône faisant partie de l'arrondisse-
ment de Trévoux ; de 2 à 3,000 fr. sur les points de la Dombes
non inondés, et seulement de 500 fr. à 1,000 fr. dans les parties
couvertes d'étangs.
   La France renferme, en moyenne 67, habitants par kilomètre
carré, on n'en compte que 29 en Dombes ; la densité de la popu-
lation dans chaque localité y est en sens inverse de la surface
inondée. La recrutement trouve les conscrits des cantons qui ont
des étangs dans un tel état d'infériorité que, de 1852 à 1857, le
nombre des réformés dans ces cantons a été de 60 à 63 °/°, lorsque