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                  DE LA LITURGIE CATHOLIQUE.                 233

ou par un cadran, cela est fort utile ; mais il est inutile, sin-
gulier et fort mal à propos que les horloges soient établies
dans l'intérieur même de régIise,commeà Paris. L'aspect d'un
énorme cadran placé d'ordinaire à la montre du grand orgue
choque les regards et n'a rien de religieux ; le bruit périodi-
que du marteau interrompt désagréablement le chant des offi-
ces, la voix du prédicaleur ou le silence de la prière. Cet abus
n'existe pas à Lyon, il faut espérer que l'engouement pour
les nouveautés n'ira pas jusqu'à les introduire.


                              XI.

                       DE L'ÉCLAIRAGE.


    11 n'est pas nécessaire d'entrer dans de grands développe-
ments à ce sujet, totHe personne ayant, à défaut de la
connaissance des principes qui règlent le cérémonial ecclé-
siastique, quelques idées d'art et quelque senliment des
convenances religieuses sera suffisamment fixée à cet égard ;
le seul mode admissible d'éclairage dans les églises est celui
qui résulle de l'emploi de la cire et de l'huile , les bougies et
les lampes. L'introduction du gâz est une monstruosité égale
à l'emploi de la fonte, du carton pierre ou du bitume dans la
construction. Il y quelques années, S. E le cardinal de Bonald
le proscrivit formellement dans une circulaire, ses prescrip-
tions marquées au sceaude la raison, du goût et du bon sens
n'ont malheureusement pas élé suivies et chaque jour on voit
s'accroître le nombre des églises de son diocèse, éclairées au
gaz. au moyen d'appareils semblables à ceux des cafés.

                                     Morel de   VOLEINE.


  (La suite au prochain n°).