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230              DE LA LITURGIE CATHOLIQUE

à Notre-Dame dt Paris également, bien que Notre-Dame
ne fût que la cathédrale d'un simple Évêché. Laissons là
les citations et les exemples que chacun peut examiner en
particulier et concluons de ceci que cette anomalie respec-
table quand elle a reçu la consécralion du temps et des
souvenirs, deviendrait choquante, commise de parti pris et
avec la prétention de se conformer à une règle qui n'a jamais
existé.
                              VIII.

                         DES COSTUMES.

   Dom Guéranger, dans ses Institutions liturgiques, a fait
une critique aussi spirituelle que juste des chasubles modernes
et de leurs formes étriquées si différentes de l'ampleur et de
la majesté des anciennes ; qu'aurait-il dit, s'il eût vu les cha-
subles en usage dans quelques églises de Lyon ? Les marchands
d'ornements ne se sont pas contentés d'enfreindre les pres-
criptions du cérémonial, qui veulent que la croix soit une
véritable croix et non de ces croix de fantaisie prohibées
sous le nom de Croix Parisiennes ; ils ont violé encore les
règles du sens commun et du bon goût en les surchargeant
d'ornements lourds, quand ils ne sont pas grotesques et même
de lignes architecturales simulant la pierre par leurs dispo-
sitions et leurs reliefs sur une étoffe, dont le caractère doit
 être la légèreté et la souplesse ; le centre de la croix est devenu
le refuge de leurs imaginations ; c'est ainsi que sur la chasu-
 ble des morts d'une paroisse importante, on voit un tombeau
 entouré de cyprès, comme on en mettait autrefois en tête des
 lettres de part ; sur une autre, le fabriquant a eu l'idée non
 moins réjouissante de mettre au bas de la croix une femme
 agenouillée, avec l'expression de la plus grande douleur; dans
 la paroisse que je viens de citer une autre chasuble, dont la