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                               ESSAI
                                   D'UN



 GLOSSAIRE DES PATOIS
           DE LYONNAIS, FOREZ ET BEAUJOLAIS.


                          INTRODUCTION

  Luc dans la séance de l'Académie impériale des sciences, belles-lettres
                  et arts de Lyon, le 22 janvier 1861,

                            Par M. OXOFRIO.




   Un écrivain qui a su donner aux études philologiques
l'attrait qu'il répandait sur tous ses ouvrages, Ch. Nodier,
en 1829, faisait un pressant appel à des travaux assez
dédaignés jusqu'à lui. « Il est bien démontré maintenant,
« disait-il, que de bons glossaires des patois provinciaux
 « seroient un excellent acheminement a l'histoire définitive
« des richesses de notre langue, et il faudroit être tout à fait
« étranger aux vrais besoins de la littérature pour ne pas
« apprécier l'utilité d'un tel travail (1). »
    Cet appel souvent répété a été entendu au nord comme
au midi de notre Francs. La Provence, le Languedoc, la
Gascogne, et avec elles le Berry, la Normandie, la Picardie,
la Champagne et la Bourgogne (2) se sont mis à faire Fin-
  Ci) Mélanges tirés d'une petite bibliothèque, par Ch. Nodier. Pari?,
1829, p. 160.
   (2) Dictionnaire provençal-français, par S.-J. Honnorat. Digne, 1846,
in-4. — Dictionnaire languedocien-français, par l'abbé Des Sauvages,

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