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162                      BIENFAISANCE PUBLIQUE.
reconnaissance pour le beau chiffre dont ils ont fait bénéficier l'œuvre
(12,830 francs), la notice se termine par la liste de leurs noms.

   Les ressources annuelles sont d'environ 13,000 francs; elles compren-
nent un secours de 500 francs fourni parla Ville, le revenu net de la mai-
son rue de Bourbon, le produit du travail industriel, et les intérêts que
paie le Mont-de-Piété sur les sommes qui lui sont déposées.
   Ces ressources suffisent à peine à couvrir les dépenses obligées, qu>
sont principalement : un service religieux pour le repos de l'âme de la fon-
datrice, le traitement des 4 frères, les frais de nourriture des 37 orphelins
et des frères, les frais d'entretien de toute nature, le chauffage, l'éclairage,
la distribution de prix aux enfants dans la maison, les frais d'apprentissage
au dehors, les récompenses aux apprentis, les menues dépenses de toute
nature, les réparations Iocatives et au mobilier, etc., etc.


   Depuis près de deux ans, les demandes d'admission d'orphelins de père
et de mère affluent, avec une telle abondance que le Conseil se refuse à ins-
crire les demandes d'orphelins d'un seul côté, qui avaient été admises tem-
porairement à d'autres époques. Toutes les places sont occupées, la plupart
par de jeunes enfanls ; l'emplacement manque. Un exhaussement serait
possible dans une partie des bâtiments, mais la peine avec laquelle le Con-
seil parvient à boucler les dépenses ordinaires, ne lui permet pas de songer,
au moins jusqu'à de nouveaux dons, à des travaux extraordinaires.
   Le Conseil continue, comme par le passé, à mettre énergiquement son
espérance dans la Providence, et aussi dans la charité miséricordieuse de
ses concitoyens. L'OEuvre qu'il administre n'est pas encore assez connue,
suivant lui. Elle a besoin de l'être davantage. Les offrandes lui arriveront
plus abondantes quand on les saura bien adressées, bien employées.
   Tel est le but de la publication : c'est aussi celui qui nous a engagé à en
insérer dans cette Revue une sommaire analyse.

                                                    A . VlNGTRINIEB.




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