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BIENFAISANCE PUBLIQUE. 161 de la ville; et quatre laïques désignés par M. le Maire de Lyon et par le Conseil des hospices. Une maison rue Saint-Côme, angle de la rue du Plâtre, louée alors à bas prix, fut, dans le principe, la ressource unique de la fondation..Quelques legs ou dons, dont deux assez importants, sont venus beaucoup plus tard apporter des suppléments précieux. La notice les rappelle tous dans leur ordre chronologique. Le nombre des orphelins recueillis n'était que de 9 en 1834, il est de 37 actuellement. L'OEuvre fut établie dans une maison louée par elle , située montée du Chemin-Neuf, 5 1 , où elle fonctionne encore aujourd'hui. Un tiers de la journée, dans les jours ouvrables, est consacré à l'enseigne- ment, et les deux autres tiers sont employés en travaux faciles, que les or- phelins exécutent pour le compte de fabricants ou commerçants de la ville. Le salaire de cette main-d'œuvre profite à l'Etablissement. Un atelier de métiers pour la fabrication des étoffes de soie avait été organisé ; il fut détruit en février 1848. Depuis cette époque, les orphelins, arrivés à l'âge d'apprendre un métier, sont placés en dehors, en apprentissage, chez des maîtres ou patrons. Chaque enfant est consulté sur sa vocation ; on lui fait enseigner, autant que possible, la profession pour laquelle il se sent le plus de goût, le plus d'aptitude. Dans un intervalle de 8 ans, se sont consommés pour l'OEuvre des actes de la plus haute importance. La maison de la rue Saint-Côme a été expropriée pour le prolongement de la rue Centrale (1849); la Ville et le Conseil ont acheté en remploi une maison rue de Bourbon, 13 , (acte de 1850, décret de 1852). La maison du Chemin-Neuf, mise en vente devant le tribunal de Lyon par les propriétaires, a été achetée par la Ville et par le Conseil (1 857). Pour ces opérations successives, le Conseil se félicite de l'appui et du concours qu'il a trouvés, el dans le dernier Maire de Lyon, et dans M. le Sénateur administrateur du Rhône. Mais ces acquisitions, mais des améliorations faites dans les deux im- meubles de l'OEuvre et dans le service interne de la maison , ont absorbé soit les anciens dons en espèces, soit deux souscriptions organisées en 1855 et 1858.—44 souscripteurs figurent dans celle de 1858. En témo'gnage de 11