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418 LE PÈRE DUCHESNE. « par mois, et les avis donnés pour leur faire désirer la paix. « Sa grande fureur contre tous les modérés qui viennent sans « cesse étaler leur savoir et leur bel esprit pour faire la contre- ce révolution et pour nous faire égorger par les émigrés, qui ne « veulent rentrer en France que pour aller en bateaux dans les « rues, sur le sang des patriotes. — N° X, 28 frimaire. LA « GRANDE COLÈRE DU PÈRE DUCHESNE, au ressouvenir de « la manière dont on traitoit nos braves frères d'armes sous « l'ancien régime. Le grand bonheur qu'il éprouve en voyant « l'innocence reconnue de deux cents jeunes gens, à qui la « Commission révolutionnaire a rendu la liberté. Le grand éloge « qu'il fait de l'impartiafité des juges et les peines qu'ils se « donnent pour punir les rebelles et venger la République. Sa « grande colère contre tous les marchands de Lyon, qui vou- « loient la contre-révolution pour conserver l'or qu'ils ont « volé à tous les Sans-culottes , qu'ils ont toujours méprisés. « — N« XVIII, 8 pluviôse. LA GRANDE JOIE DU PÈRE « DUCHESNE, sur le retour des braves gendarmes "qui ont « foutu le tour aux brigands de la Vendée, le plaisir qu'il ressent « de les savoir à Paris, en lisant la manière dont ils y ont été * reçus par la Convention Nationale, qui leur a fait donner à « chacun une feuille de laurier. La grande différence qu'il fait « de cette récompense, d'avec les croix et les rubans que les « militaires d'autrefois avoient par intrigue. Sa grande joie « de savoir que le roi des mangeurs de choux-croutes se « mange le derrière de rage de ne pouvoir nous faire décla- < rer la guerre par les Suisses, et le plaisir qu'il a en lisant « la lettre que le ministre de la République de Genève vient < d'écrire aux juges de la Commission révolutionnaire des • Sept à Commune-Affranchie. — N° XXIX, 23 ventôse. LA .< GRANDE JOIE DU PÈRE DUCHESNE, sur la fête de l'Égalité « qu'on a fait aux Brotteaux, où les Sans-culottes se sont amusés :t avec les Représentants du peuple, en dansant la carmagnole « et en mangeant à la gamelle avec eux. Le grand plaisir qu'il a < éprouvé de voir les femmes et les enfants des bons Sans- < culottes le quitter pour courir après les braves Montagnards,