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358 BURGONDES. Excursion des Burgondes dans les Gaules avec les Alamans, en 287. III. « Après la mort de Probus (en 282), dit Pfister, les Alamans et les Francs prirent un point ferme d'cù ils pour- suivirent leurs entreprises avec plus d'avantage. Le mur de défense construit sur la rive droite du Rhin, et que Probus avait rétabli encore une fois, disparaît alors sans qu'aucun historien nous ail transmis les détails d'un pareil événement. « Les Alamans occupent à celle époque ce pays et s'éten- dent dans le haut Rhin, dans la Vindélicie et la Rhétie. Les Francs ont déjà pris l'île Batave, d'où ils pénètrent à travers la Belgique jusque dans le cÅ“ur de la Gaule. D'un autre côté, nous voyons aussi les Romains redoubler leurs moyens de défense. [Hist. d'Allemagne, 1,338) » Dioclétien monté sur le trône, en 285, s'associa à l'em- pire, en 286, Maximien Hercule qui ne larda pas à se porter en Gaule pour aller combattre les Barbares. IV. « Lorsque les nations barbares, — dit Mamertin, dans son Panégyrique de Maximien Hercule, prononcé à Trêves, en fan 287, —• menaçaient de ruiner la Gaule toute entière, el que non seulement les Burgondes et les Alamans, mais encore les Chaibons et les Erules, les plus vaillants des Bar- bares, et venant des lieux les plus éloignés, s'étaient préci- pités sur ce pays, quel Dieu nous eût sauvé d'une manière si inopinée, si vous n'eussiez été là (1)? » (1) Cap, V.,,, Cum omnes Barbara; nationes excidium universÅ“ Galba; minarentur, neque solum Burgundiones et Alamani, sed ctiam Chaibonc^ Erulique, viribus primi Baibaroruii), loci ultimi prÅ“cipiti impetu in bas provincias irruisseut quis Deus tam inesperatam salutem nobis atlulissct nisi [\\ adfuisses? (PAMF.GÃRICI \ETUIE:- : i n - l î , Paris. 1655, p. Il),