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298 MATÃ'UIËU ISUNAFOUS. « d'utiles préceptes, l'auteur émet celle, que la musique « instrumentale exerce une grande influence sur le ver à « soie. « Pour reproduire la verve et le coloris du poète de « Crémone, dans un idiome moins abondant et moins « flexible, il m'eût fallu hériter du brillant pinceau de « Delille, ou manier le crayon fidèle de M. Mollevaut. — « Heureusement le poëme dont j'ai tenté la traduction, n'a- it vait rien d'étranger à mes études agricoles ; ce poëme « traite d'un art auquel j'ai dévoué mes soins. Aujourd'hui « que l'essor donné a la production de la soie ouvre une « ère nouvelle à l'agriculture, ma version libre du poëme « de Marc-Jérôme Vida , joindra , je l'espère , au mérite de « l'actualité , celui de révéler pour la première fois aux « muses françaises, l'Å“uvre ingénieuse d'un poëte que le « jugement de Pope a placé aussi près de Virgile, que « Crémone est près de Mantoue : « Cremona now sliall cver boast thy namc, « As next in place, to Mantua , next in famé. » Couronnons ces quelques citations parla publication d'une lettre qu'il écrivit de Turin, le 15 décembre 1840, a M. Antoine Pericaud aîné, a Lyon, et qui aura le double mérite de se rapporter au poème de Vida, et de donner une idée de son style épistolaire : « Mon cher et docte ami, « Toutes vos observations au sujet de mon essai de traduction de Marc-Jérôme Vida, sont empreintes d'intelligence et de bon goût. Aussi accepterai-je avec empressement les heures que vous me promettez lorsque j'irai passer quelques jours dans notre chère ville natale. « Le plaisir et le profit que je tirerai de votre entretien, ajoutant